Le test logiciel s’est fortement développé en Europe depuis plusieurs décennies. Peu connu parfois, et encore moins reconnu, ce test est pourtant un maillon fondamental de la performance logiciel. Confortées par ce constat, les entreprises IT françaises se développent dans le domaine et les chasseurs de bugs sont très recherchés. Si vous souhaitez exercer ce métier, vous trouverez ici toutes les informations nécessaires pour devenir testeur/QA.
Définition du testeur de logiciel
Indifféremment appelé testeur informatique, testeur de logiciel, testeur qualité ou chasseur de bugs, le testeur/QA (en anglais, Quality Assurance) est un professionnel chargé de tester le logiciel produit par une équipe de programmeurs informatiques, et de livrer un rapport qui décrit les bugs trouvées dans ce produit. Il représente un client et il est chargé à ce titre de vérifier le bon fonctionnement du logiciel. Ensuite, il doit effectuer plusieurs tests dits de “non-régression” sur des versions suivantes du produit, dès que les développeurs affirment avoir réglé le bogue, afin de vérifier que de nombreuses modifications ont effectivement corrigé le bogue.
Selon la complexité des projets et la structure, ce spécialiste travaille seul ou dans une équipe, au sein d’agences, d’entreprises de services du numérique, chez les éditeurs de jeux vidéo, les éditeurs de sites Web, etc. Il intervient dès le début d’un projet. Les interventions du testeur peuvent durer plusieurs mois ou plusieurs semaines.
Si les grandes sociétés ne sont pas toujours équipées afin de tester en interne la qualité de leurs logiciels, cela ne saurait tarder. Posséder une cellule de tests intégrée à la société devient un enjeu, réelle assurance de la fiabilité du projet.
Missions, compétences et formation des testeurs/QA
Le testeur vérifie chaque paramètre d’analyse d’un logiciel. Déceler les erreurs afin de valider un programme et fournir quelques conseils, telles sont les missions de ce spécialiste qui a une certaine responsabilité avant la publication.
Son premier rôle est de concevoir, rédiger, installer et exécuter des tests (automatisés, fonctionnels, unitaires) qui permettront de valider le bon fonctionnement et la qualité d’un logiciel, une application ou un site web. Il travaille en étroite collaboration avec les développeurs et utilise de nombreux outils de gestion des bogues pour suivre et documenter des solutions trouvées. Plusieurs domaines peuvent faire appel aux compétences d’un testeur informatique, bien qu’il se spécialise généralement dans un secteur pendant des années. Les secteurs ayant recours le plus à ce professionnel sont ceux de la création de sites Internet, du jeu vidéo et du développement applicatif. Bien sûr, la liste n’est pas exhaustive car l’industrie automobile, les sociétés spécialisées dans les objets connectés ou encore les opérateurs téléphoniques ont besoin de leurs services.
Cet ingénieur validation doit être curieux d’esprit et avoir une forte propension à la recherche au-delà de l’expertise IT dans un domaine particulier. Effectivement, il couvre un panel large de technologies et d’applications. Pour ce faire, une bonne base technique en informatique est essentielle. Dans ses relations avec les programmeurs. Si le testeur doit faire comprendre à son interlocuteur que le projet ne pourra pas aboutir, cette qualité devient même nécessaire. Le sérieux et la rigueur dans l’organisation des tâches sont également à prendre en compte dans les qualités recherchées.
Les formations pour devenir testeur/QA
Pour accéder à ce métier recherché par les employeurs IT français, vous pouvez suivre plusieurs formations après votre baccalauréat :
- BTS informatique de gestion, développeur d’applications en option, DUT informatique ;
- Licence pro systèmes logiciels et informatiques ;
- Master 2 professionnel mention informatique, spécialité sûreté et qualité de fonctionnement, diplôme d’ingénieur orienté programmation informatique.
L’approche des formations certifiantes ou continues est un excellent moyen de faciliter le début de carrière. Les certifications CFTL/ISTQB et la formation ISTQB sont les plus connues.
L’avenir des métiers du test logiciel
De plus en plus prisés par les sociétés, que ce soit en Amérique, en Asie ou en Europe, ces métiers du digital ont de beaux jours devant eux. Effectivement, les opportunités de recrutement continuent d’affluer sur le marché de l’emploi.
Les certifications professionnelles ne cessent de progresser régulièrement avec plus de 560.000 certifications pour l’ISTQB au niveau mondial. Elles sont plus de 9 000 en France.
Le salaire moyen d’un testeur/QA par années d’expériences :
Qu’il soit junior, confirmé ou senior, les stages du testeur ne sont pas comptabilisés dans ce tableau. De nombreux recruteurs considèrent une expérience professionnelle validée à partir de deux ans d’ancienneté au sein de la même entreprise.
DÉCOUVREZ LE SALAIRE MOYEN D’UN TESTEUR QAUn testeur/QA «junior» peut prétendre à un salaire moyen brut annuel de 38k € à sa sortie d’école.
Cette rémunération peut varier en fonction de la région dans laquelle le il travaille.