La chasse aux bugs, vous connaissez. Vous avez choisi d’être Testeur-se/QA car vous êtes sensible au fonctionnement fluide et puissant d’un logiciel maintes fois soumis à la sagacité d’un œil expert. Quand tout marche bien, ou quand vous trouvez un bug que personne n’attendait, vous y trouvez même une certaine beauté.
Une chasse aux bugs de haut vol
La bonne correction des erreurs vous met en joie. Et vous ne manquez pas de marquer d’une croix les bons résultats de vos tests de non-régression. Au fond, vous êtes un-e esthète (non ?). Aujourd’hui le métier de testeur informatique est de mieux en mieux reconnu. On vous confie des responsabilités comme celle de la chaîne de validation applicative ou l’automatisation des tests.
Vous convoquez votre créativité et votre esprit d’analyse dès le lundi matin pour élaborer de nouveaux scenarii de tests pour les interfaces de programmation d’application (API). Vous parlez les langages des designers UX/UI et des développeurs avec qui vous échangez fréquemment. Normal, vous avez un bagage béton en informatique.
L’industrie des jeux vidéo, les éditeurs de sites et de logiciels ont tous besoin d’assurer la qualité de leurs produits. Bref, vos compétences ont la cote !
Quelques exemples de tests qui feront de vous le-la garant-e de cette qualité :
- Tests de la « boîte noire » (basés sur les spécifications), « grise » ou « blanche » (basés sur le code),
- de charge,
- Tests de compatibilité (sur plusieurs navigateurs),
- d’intégration,
- de non-régression,
- Tests fonctionnels,
- unitaires…
Quel salaire pour 2020 ?
La question qui fâche (mais pas sur HIDDEN MARKET, puisqu’on l’évacue tout de suite ?) c’est évidemment celle du salaire. Votre métier est en vogue, d’accord, mais est-ce que votre fiche de paie s’en porte mieux ?
Nous avons fouillé le net et nos datas pour partager quelques pistes sur votre rémunération potentielle en 2020.
En Ile-de-France, le salaire moyen se situerait autour de :
1-3 ans d’expérience (hors stage) | 4-6 ans | 7-9 ans | + de 10 ans | |
Testeur-se/QA | 30 000 € | 38 000 € | 47 400 € | 53 100 € |
QA Engineer | 39 200 € | 48 050 € | 59 200 € | 71 000 € |
En sortie d’école, le montant moyen se situe plutôt autour de 28/33 K€.
Musclez vos hard skills
Comment avez-vous complété votre palette de savoir-faire cette année ? Avez-vous accompli de nouveaux types de tests ? Quelle certification pourrait vous faire progresser dans votre pratique ? Faites ces listes et discutez-en avec un-e collègue de confiance. Vous avez peut-être déjà oublié certains de vos faits d’armes.
Pour être plus précis, voici quelques hard skills qui peuvent se révéler précieux dans votre métier, votre négociation de salaire ou votre entretien annuel (vous entendez cette petite voix qui vous souffle d’évoluer vers un job de lead QA ?).
- Plongez-vous dans l’analyse des datas pour affiner votre compréhension des bugs, et vos propositions pour les résoudre,
- Améliorez vos connaissances d’un langage utile et cohérent avec les stacks de votre entreprise : Javascript, Java, Python, Ruby, PHP… Vous pouvez jeter un œil à cet article éclairant sur le sujet (en anglais).
Faites valoir vos soft skills
On ne va pas se mentir : une bonne dose de diplomatie, de pédagogie voire de camaraderie ne sont pas de trop quand on corrige le travail de ses collègues ou de son client.
Savoir écouter et communiquer fait de vous un élément essentiel. Grâce à vous, les projets se débloquent, se concrétisent. Vous êtes constructi-ve et apporteur-se de solutions, votre esprit d’équipe est sincère. N’oubliez pas de le souligner en négociant votre salaire.
Appuyez sur le bouton « cotation » ?
Ok, je m’emballe un peu. Avant de vous inscrire discrètement – votre profil est anonyme – pour savoir combien vous valez sur le marché, jetez un œil à notre simulateur de salaire. Ça prend 3 secondes et ça vous donne idée de votre situation sur l’échelle qui va de « testeur-se exploité-e » à « roi ou reine du pétrole ».
Consultez le simulateur de salaireEnvie de devenir Testeur-se/QA ?
Tout-e testeur-se/QA a besoin d’une connaissance assez pointue en informatique, mais pas nécessairement d’un BAC+5 en ingénierie informatique. Une bonne compréhension de certains algorithmes peut aussi être utile. Mais un-e candidat-e titulaire d’un BAC+2, d’une expérience en informatique et formé-e aux méthodologies du test (ISTQB) aura toutes ses chances de réussir. Plus de détails dans notre précédent articles sur ce métier.